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l’Allaitement :comment s’y préparer

Ah l’allaitement… Qui n’a pas galéré pour son premier bébé (voire aussi pour les suivants… hum la table ce n’est point simple 🙂 ) ? Non, ce n’est pas si « simple » d’allaiter.

Nombreuses sont les mères qui ont reçu des conseils (des mum surtout grand-mère ) souvent contradictoires à la maternité et se sont senties vulnérables. Elles ont pour beaucoup été amenées à arrêter cet allaitement plus tôt qu’elles ne l’auraient souhaité, ou à continuer dans la douleur.

S’il y a quelques bases à connaître, l’allaitement est très différent d’une mère à une autre et même d’un bébé à l’autre. Voici quelques découvertes que j’ai faites grâce à RFAT ma princesse et qui, je l’espère, vous seront utiles pour votre allaitement actuel ou futur. 

La plus courante, c’est la position du bébé et de la maman !

  •       Pour  BB RFAT,  le coussin d’allaitement peut servir d’accoudoir. Elle le réutilise même souvent pour permettre à la jeune maman de s’asseoir dessus en cas de douleurs du périnée. 
  •       Ensuite, on choisit un fauteuil ou canapé confortable dans lequel on cherchera à s’installer le dos appuyé contre le dossier. Le fauteuil accueille le corps de la maman qui accueille son bébé à son tour et chacun est naturellement soutenu.

contrairement à ce que l’on pourrait croire, la douleur lors des tétées n’est pas liée à la durée des tétées ! Si le bébé est bien positionné, l’allaitement peut durer des heures, sans que cela ne fasse mal !

L’origine de la douleur peut aussi être liée à des spécificités chez bébé

  •  Le nourrisson peut avoir du mal à ouvrir la bouche du fait d’une tension crânienne (par exemple suite à une sortie avec une ventouse ou encore une mauvaise position in utero) ;
  • la forme de son palais, la position de sa mâchoire, de son menton ;
  • la position de sa langue (retenue par exemple par un frein de langue trop serré) ;
  • une position où bébé bloque la circulation sanguine dans le mamelon en serrant fort les gencives (réflexe de morsure entraînant ce qu’on appelle un vasospasme)

Il peut aussi parfois arriver que la tétée soit confortable d’un côté et douloureuse de l’autre : c’est souvent dû au fait que bébé tourne moins aisément la tête d’un côté que de l’autre (on appelle cela une « préférence de rotation cervicale »), et sa mauvaise position provoque des douleurs.

En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de professionnels spécialisés : un ostéopathe ou un chiropracteur spécialisé en pédiatrie, par exemple. 

Bien d’autres raisons, encore, peuvent expliquer la douleur : un ou plusieurs canaux bouchés, une infection bactérienne, une mycose, etc. Donc, si cela fait mal, retenez que ce n’est pas “normal”. Il faut consulter sans tarder ! Surtout qu’en plus de la souffrance, cela génère du stress chez la maman (normal !)…  Notre cerveau croit même que nous sommes en plein baby blues ! 😥  Bien évidemment, on appréhende les prochaines tétées qui deviennent chacune plus douloureuses;

Autre astuce pour atténuer la douleur : si la peau du mamelon se gerce, Carole suggère d’utiliser un corps gras comme de l’huile de coco vierge bio désodorisée, souvent plus économique et plus efficace que la traditionnelle lanoline purifiée.

Les écrans en silicone sont de sortie ? Prudence !

Souvent, on dégaine les écrans en silicone, les fameux « bouts de sein » en arguant qu’ils vont atténuer la douleur ou permettre à bébé de mieux s’accrocher. Pourtant, la douleur est, Carole le répète, plus généralement due à une mauvaise position. L’inconvénient majeur est que le bébé prélève 20 % à 50 % de lait en moins que s’il tétait sans artifice. Du coup, il prend moins de poids et en parallèle, les seins de la maman s’engorgent, et produisent chaque jour un peu moins… Un autre cercle vicieux s’installe qui peut amener à un allaitement bien moins long que souhaité !

Il peut arriver que ces prothèses soient préconisées dans certains cas pour les grands « préma », ou si les mamelons sont réellement ombiliqués, c’est-à-dire qu’ils ressortent aussi peu que notre nombril ; le mamelon n’est pas seulement “plat”. 

Donc, si vous optez pour des bouts de sein, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert jusqu’à ce qu’on vous aide à vous en débarrasser et éviter d’enchaîner les difficultés par la suite…

Des bonnes bases, la clé de l’allaitement

Pour un allaitement qui “dure”, il est fondamental d’avoir posé les bonnes bases dès le début 🙂
Car une maison avec des fondations fragiles, cela tient un peu, mais pas longtemps… 

Alors, c’est quoi des bonnes bases ? 

  • Au début, il faut installer la lactation : on veut de l’abondance ! Et le moyen le plus intuitif pour y arriver est de faire du maternage proximal. En gros, une des hormones qui favorise la lactation, c’est l’ocytocine (l’hormone de l’amour). Plus celle-ci est sécrétée, plus on produit. Un câlin, un moment en peau à peau, des échanges de regards… Et c’est parti ! Et ça, c’est parfaitement intuitif. Cela implique d’avoir son bébé “à la bonne adresse” pendant un certain temps.
  • Si on veut que le “robinet coule à flots”, le corps doit enregistrer qu’il a besoin de produire une quantité adéquate de lait. Pour cela, l’idéal, au début, est de mettre le bébé très souvent au sein. Plus l’enfant tète souvent, plus le sein va produire. Il ne faut pas hésiter à le nourrir, même s’il n’y a pas des signes ostentatoires de faim. 
  • Au début, les tétées peuvent durer un certain temps, parfois 45 voire 60 minutes. Mais ensuite, le corps de la maman aura enregistré ce qu’il a besoin de produire. Le débit va se modifier, et les tétées deviendront plus courtes car plus efficaces. On s’attend alors à un rythme d’une succion – une déglutition.

Y a-t-il des mamans qui n’ont pas assez de lait ?

En règle générale, les mamans ont la capacité de produire suffisamment de lait dès lors qu’elles ont opté pour des tétées précoces, efficaces et très fréquentes les premiers temps et que leur bébé parvient à boire efficacement. On ne peut déterminer à l’avance si une mère doit offrir un ou deux seins par tétée. Dans le doute, on peut décider de proposer les deux à chaque fois et observer les couches. Des couches bien pleines sont synonymes d’un allaitement qui se passe bien.

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